26 octobre 2005

Péripéties en 4 temps.. (19 août 2005)

Après de nombreuses demandes ainsi que des clins d'oeil de plus en plus prononcés de gens qui je crois forcent la nature afin que j'inscrive leurs péripéties dans mon blog, j'ai décidé d'écrire un autre billet !

Aujourd'hui j'ai l'honneur de commence ma "chronique" en saluant au passage mon père. Cet homme qui lorsque j'étais jeune me demandait à toutes les fois qu'il venait à Joliette quel était le prix du gaz afin de le comparer avec celui de l'Outaouais... Cette manie me tapait royalement sur les nerfs, car en petite fille sans permis et sans sens de l'orientation que j'étais, entre vous et moi, le prix du gaz était le dernier de mes soucis. En vieillisant, j'ai le malheur de dire que l'on acquiert souvent de ses parents leurs défauts qui nous faisaient le plus horreur. Mardi, je prends mon heure de souper durant mon incroyable chiffre de 10h au Desk in Big (C'est pour toi Andrew !) Quelle n'est pas ma surprise d'apercevoir une tralée d'automoblies devant ma station d'essence préférée (hé oui on habite en région les amis).. Bah je me dis.. l'essence est à 1.07 $, j'vais aller souper et revenir après.. Je vais donc manger insouciante, ne me doutant point du terrible fléau qui m'attend lors de mon retour dans la jungle urbaine Joliettaine. Après avoir dégusté quelques douceurs, je m,apprête à retrouver mon chandail rouge. Quelle n'est pas ma stupéfaction lorsque je passe devant la station-service et constate avec découragement que pendant ma courte absence, il m'en coûtera 8 sous de plus qu'à l'habitude pour faire le plein. Oh non ! La résignation ne fait pas partie de mes qualités.. et je m en vais de ce pas au Desk in Big, criant à qui veut bien l'entendre mon mécontentement. Cette crise existentielle va bien sur me donner un avant goût de ma soirée qui sera pour le moins parsemée de péripéties savoureuses.

La soirée est encore jeune lorsque je me renverse un toner rempli de poudre noire sur moi. En allant à la salle de bain me laver les mains et par le fait même étendre la subtance sur mon chandail volupteux, je me coince l'auriculaire (si tel est bien son nom) dans la porte de la dite salle de bain. En revenant à l'avant, je décide de passer le balai sur le plancher qui semble toujours sale quoi que l'on fasse... En vidant la récupération de papier, je me retrouve à mon grand étonnement assis sur le coin d'une boîte en carton. Le mystère est total et la fesse est endolorie ! Afin de bien finir la soirée, j'échappe un pot de monnaie par terre et je vide du papier cellophane sur le plancher. Verdict : Damnée statique.

La soirée finie et je décide d'affronter mes vieux démons en allant mettre du précieux gaz à 1.14 $ dans mon auto. J'arrive à la station libre-service. Ma tête ne semble plus vouloir se concentrer et penser. Première tentative, je sors de l'auto. Bon où est passé cette foutue "tinque" ? Je décide de changer de côté.. Je ressors pour la 2 fois, nosn sans même reculer et replacer plusieurs fois mon auto.. Je m'exclame tout haut : "Dieu où est cette satanée porte de gaz ?? " Je m'installe derrière le volant pour la 3e fois.. Je remarque la fille dans le dépanneur qui épie tous mes moindres gestes et doit croire que je prépare un plan diabolique afin de voler le précieux fluide.. Du moins si je trouvais la porte je pourrais y penser.. Je ressors pour la 3e fois, c'est peine perdue.. mon cerveau ne distingue plus bien les informations.. Il est vraiment temps de rentrer chez moi ! Je ris toute seule en passant à la fille qui m a vue sortie 4 fois et repartir sans mettre la moindre goutte d'essence... enfin

Après une nuit de sommeil bien méritée, je rencontre mon amie Isa le lendemain soir pour aller prendre un verre. Premier arrêt, le guichet automatique. Tout jusque là semble normal.. Détrompez-vous.. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que si je me perdais en forêt avec seulement ma sacoche de flûte traversière comme effet personnel, je ne survivrais pas longtemps. Trust me.. Donc, Isa installe sa carte, dépose son chèque, met son livre à jour.. Suspense.. Elle dit tendrement à la machine d'aller plus vite. La machien ne supportant sûrement pas de se faire dire quoi faire garde le papier pour elle, mais juste assez proche pour qu'on le voit et qu'on veuille le sortir de là. Tout y passe, les épingles à cheveux, les clefs, les cayons.. Aucun scout de voudrait de nous décidement, une bonne samaritaine en désespoir de cause essaie tant bien que mal de sortir le papier en le coincant entre ses faux ongles de 5 pouces de long.. Rien à faire. Machine automatique 1, Pauvres filles 0. On écrit un petit mot pour avertir els autres clients de ne pas utiliser la machine. Et pour le faire voir, on le rentre dans la fente, ce qui a eu pour effet je suis sure de provoquer chez le prochain badeau la réaction suivante : " C'est ben niaiseux, il est pas pris le papier, je peux le prendre.." Je voulais revenir plus tard le soir prendre une photo du papier et de nous avec la machine, mais bon ça a tombé à l'eau.. Voilà pour ce soir !

*** J'ai reçu ma lettre d'initiation de l'UQAM, je vais devoir me déguiser en Raphael des Tortues Ninja et je serai dans l'équipe de M. Miyagy.. Je vous ne reparle !!

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