Cruelle de vie (2 juillet 2005)

Vrai la vie nous réserve plein de surprises. Des surprises parfois cruelles.

7h30 AM le 3 juillet : Le téléphone sonne. Une femme m'avertie qu'un signal d'alarme provenant de chez mes grands-parents vient d'arriver à la centrale d'appels. Moi qui était jusque là très endormie, j'ai une poussée soudaine d'adrénaline. Ma soeur appelle ma grand-père qui me dit que ma tante qui est infirmière et son mari se trouvent chez eux, en compagnie de la police et l'ambulance est en route.

L'histoire : Mon grand-père s'est levé comme à l'habitude à 5h30 le matin. Dans la douche, il a eu un malaise et s'est affaisé. Lorsqu'il reprend conscience, il rejoint ma grand-mère et lui montre dans le dos la plaie qu'il s'est fait en tombant. Ma grand-mère le questionne, mais il est incapable de répondre.

Arrivés à l'hôpital et après avoir passé une batterie de test, le verdict est sans appel : Accident cardio vasculaire. (ACV) Ceux qui ne savent pas, c'est une veine qui éclate au cerveau.

Mon grand-père si actif est maintenant condamné à rester sur une civière à l'urgence par manque de chambre. Il est incapable de parler et n'a plus aucun équilibre, il ne peut donc plus marcher. Le personnel infirmier nous condame à des visites de 5 minutes seulement. Mon grand-père se sent comme un nourrison. Il ne peut plus communiquer, la tristesse se lit dans ses yeux. Cet homme si autonome vient de passer au stade de dépendance.

Ma grand-mère croit que c'est une question de jours avant qu'il s'en remettre. Jsute de l'écrire j'ai les larmes aux yeux. Ma grand-mère très coyante a écrit une prière pour mon grand-père et a remis son sort entre les mains de Jean-Paul II.

Chienne de vie, on sait tous que nous ne sommes pas éternels, mais quelle cruelle épreuve. Imaginez comment nous devons annoncer à notre mère la situation, parce qu'elle n'était pas à la maison au moment du drame ?

Pour une fois dans ma vie j'aurai du tact, je le promets..